Le savoir-faire
La fabrication
La petite histoire
Les pinceaux Léonard, une fabrique dont les origines remontent au XVIII° siècle.
Les pinceaux Léonard sont produits par la maison BULLIER à Saint-Brieux.
Cette fabrique est l'une des plus anciennes dans la fabrication des pinceaux puisque ses origines remontent à 1779.
Elle conçoit et fabrique des pinceaux pour le secteur des beaux arts et de la cosmétique. Les pinceaux sont réalisés à partir de soies ou de poils de différentes origines selon les utilisations qui sont précises et nombreuses. La fabrique utilise des poils d'origine naturelle ( soies de porc, martre, chèvre, ...), mais également des fibres synthétiques.
Une bonne partie de sa fabrication est restée artisanale. La dextérité et la maîtrise des gestes des ouvrières est impressionnante et se transmet de génération en génération.
Ce savoir-faire indéniable a été reconnu par le label d'Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), décerné par l'Etat Français.
Les pinceaux Léonard sont produits par la maison BULLIER à Saint-Brieux.
Cette fabrique est l'une des plus anciennes dans la fabrication des pinceaux puisque ses origines remontent à 1779.
Elle conçoit et fabrique des pinceaux pour le secteur des beaux arts et de la cosmétique. Les pinceaux sont réalisés à partir de soies ou de poils de différentes origines selon les utilisations qui sont précises et nombreuses. La fabrique utilise des poils d'origine naturelle ( soies de porc, martre, chèvre, ...), mais également des fibres synthétiques.
Une bonne partie de sa fabrication est restée artisanale. La dextérité et la maîtrise des gestes des ouvrières est impressionnante et se transmet de génération en génération.
Ce savoir-faire indéniable a été reconnu par le label d'Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), décerné par l'Etat Français.
Un atelier de fabrication très artisanale
La fabrication des pinceaux Léonard reste très artisanale pour respecter la qualité des poils et soies utilisées.
Elle comporte de nombreuses étapes :
C’est elle qui détermine la finesse d’un pinceau, elle doit rester intacte et ne jamais être coupée.
Chaque poil a des caractéristiques différentes : nervosité ou "ressort", finesse, longueur, capacité de rétention "effet réservoir" ... La finesse de la fleur varie selon la nature et l'origine du poil. Plus elle est fine, plus le poil est cher.
Le savoir-faire de l'entreprise dans le choix des poils et soies est primordiale.
Pour cela, on utilise des machines à vibrer.
Le poil est placé dans des cercles métalliques en-dessous desquels des plaques montent et descendent très rapidement.
Pour aider certains poils à glisser, on les saupoudre de plâtre.
Le poil est alors prêt pour la fabrication des pinceaux à bout carré.
Pour les pinceaux bombés ou pointus, on utilise un deuxième moule, à fond bombé.
Une fois le poil descendu, on le serre côté racine avec un lien en fil de lin.
C’est en faisant rouler la « mèche » entre les doigts qu’on lui donne une forme plus pointue à condition d'assembler ces poils convenablement, ce qui est le fruit d’une longue tradition brossière.
La fabrication des pinceaux Léonard reste très artisanale pour respecter la qualité des poils et soies utilisées.
Elle comporte de nombreuses étapes :
- Le choix des poils et soies :
C’est elle qui détermine la finesse d’un pinceau, elle doit rester intacte et ne jamais être coupée.
Chaque poil a des caractéristiques différentes : nervosité ou "ressort", finesse, longueur, capacité de rétention "effet réservoir" ... La finesse de la fleur varie selon la nature et l'origine du poil. Plus elle est fine, plus le poil est cher.
Le savoir-faire de l'entreprise dans le choix des poils et soies est primordiale.
- La préparation de la "botte" :
Pour cela, on utilise des machines à vibrer.
Le poil est placé dans des cercles métalliques en-dessous desquels des plaques montent et descendent très rapidement.
Pour aider certains poils à glisser, on les saupoudre de plâtre.
- Le façonnage de la "mèche" :
Le poil est alors prêt pour la fabrication des pinceaux à bout carré.
Pour les pinceaux bombés ou pointus, on utilise un deuxième moule, à fond bombé.
Une fois le poil descendu, on le serre côté racine avec un lien en fil de lin.
C’est en faisant rouler la « mèche » entre les doigts qu’on lui donne une forme plus pointue à condition d'assembler ces poils convenablement, ce qui est le fruit d’une longue tradition brossière.
- Le montage du manche :
Depuis 1779 ...
Une histoire de famille depuis le rachat de la maison "Cherion & Samuel" en 1840 :
1779 Création à Paris de la Maison Cherion & Samuel, un des tous premiers ateliers de fabrication de pinceaux du monde occidental
1840 Rachat par Gabrielle Bullier, dite « Veuve Bullier », en réalité divorcée, dont le "titre " de veuve, a pour mission de maintenir son statut au sein de la bourgeoisie de l'époque
1852 Reprise par son fils, Jean-Pierre Gabriel Bullier, horloger de formation et dans l’entreprise depuis 4 ans
1855 Première distinction à l’Exposition Universelle (la qualité des pinceaux Bullier sera à nouveau récompensée aux Expositions Universelles de 1878, 1889 et 1900)
1866 Jean-Pierre Gabriel transfère la manufacture à Saint-Brieuc après avoir racheté une fabrique à Morlaix (année de l’arrivée du train à Saint-Brieuc)
1870 Son fils Charles-Léon prend la direction de la manufacture à son décès
1909 La manufacture est transférée dans ses bâtiments actuels, boulevard Laënnec
1919 Pierre, Louis et Alfred succèdent à leur père Charles-Léon lorsqu’il décède
1926 Création de la marque « Leonardo Da Vinci »
1939 Arrivée de Marcel, fils de Pierre et 5e génération
1950 Marcel prend la direction de l’entreprise
1966 Arrivée de Michel, fils de Marcel, qui supprime le magasin de Paris et arrête la fabrication des pinceaux bâtiment.
1967 Lancement de l’activité cosmétique.
1969 Dépôt de la marque « Leonard »
1979 Michel et Henri, son jeune frère, prennent la direction de l’entreprise
1995 Stéphanie, fille de Michel et 7e génération, intègre la société
2005 Michel part à la retraite, Stéphanie devient DG et son oncle Henri, Président
2011 Obtention du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) Ouverture d’un bureau en Chine
2012 Rachat de la société par Stéphanie et départ à la retraite d’Henri.
Une histoire de famille depuis le rachat de la maison "Cherion & Samuel" en 1840 :
1779 Création à Paris de la Maison Cherion & Samuel, un des tous premiers ateliers de fabrication de pinceaux du monde occidental
1840 Rachat par Gabrielle Bullier, dite « Veuve Bullier », en réalité divorcée, dont le "titre " de veuve, a pour mission de maintenir son statut au sein de la bourgeoisie de l'époque
1852 Reprise par son fils, Jean-Pierre Gabriel Bullier, horloger de formation et dans l’entreprise depuis 4 ans
1855 Première distinction à l’Exposition Universelle (la qualité des pinceaux Bullier sera à nouveau récompensée aux Expositions Universelles de 1878, 1889 et 1900)
1866 Jean-Pierre Gabriel transfère la manufacture à Saint-Brieuc après avoir racheté une fabrique à Morlaix (année de l’arrivée du train à Saint-Brieuc)
1870 Son fils Charles-Léon prend la direction de la manufacture à son décès
1909 La manufacture est transférée dans ses bâtiments actuels, boulevard Laënnec
1919 Pierre, Louis et Alfred succèdent à leur père Charles-Léon lorsqu’il décède
1926 Création de la marque « Leonardo Da Vinci »
1939 Arrivée de Marcel, fils de Pierre et 5e génération
1950 Marcel prend la direction de l’entreprise
1966 Arrivée de Michel, fils de Marcel, qui supprime le magasin de Paris et arrête la fabrication des pinceaux bâtiment.
1967 Lancement de l’activité cosmétique.
1969 Dépôt de la marque « Leonard »
1979 Michel et Henri, son jeune frère, prennent la direction de l’entreprise
1995 Stéphanie, fille de Michel et 7e génération, intègre la société
2005 Michel part à la retraite, Stéphanie devient DG et son oncle Henri, Président
2011 Obtention du label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) Ouverture d’un bureau en Chine
2012 Rachat de la société par Stéphanie et départ à la retraite d’Henri.