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Le savoir-faire
La fabrication
La petite histoire
Les toiles de Jouy, un style indémodable

La société "Les Toiles de Jouy" perpétue l’édition de motifs authentiques qui ont fait le succès de la Manufacture de Jouy. Ces "toiles à personnages" dessinées par des peintres célèbres sont connues de tous.
Bucoliques ou exotiques, d’inspiration antique ou littéraire, composées d’allégories et chargées en symbolisme, elles sont le reflet du Siècle des Lumières.
Issues des collections patrimoniales des musées, chaque motif a été photographié et traité numériquement pour restituer dans les moindres détails, toute la finesse des dessins d’époque.

"Toiles de Jouy" revisite et crée également de nouveaux motifs en s’inspirant du style des toiles authentiques. Déclinés dans des coloris actuels et contemporains, "Toiles de Jouy" édite une collection de coordonnables à assortir à sa décoration, pour ajouter une touche de raffinement aux intérieurs même les plus contemporains.

Grâce à une toile conçue pour l’extérieur, la Toile de Jouy sort aujourd'hui de nos maisons et s’affiche désormais avec élégance dans nos jardins, sur nos terrasses et balcons...
Une fabrication à l’ancienne

« Toiles de Jouy » respecte et met en œuvre les techniques originelles d’impression de la célèbre toile.

Les toiles dites authentiques sont fabriquées selon trois critères traditionnels. La toile est imprimée au « cadre plat », sur un tissu d’ameublement 100% coton, en petite largeur, soit environ 140 cm. Une impression au cadre plat signifie que la matrice gravée se déplace sur le tissu tendu sur une table.
Les différentes nuances de couleurs sont obtenues par application successives de différentes matrices. Il faut autant de matrices que de couleurs. En règle générale, trois passages sont nécessaires pour révéler la profondeur et donner du relief au dessin.

« Toiles de Jouy » met également en œuvre la technique de l’impression dite au rouleau de cuivre ou au cylindre, mise en application à la Manufacture de Jouy en 1797. C’est désormais la toile qui se déplace sur la matrice, et non plus l’inverse.

La toile de coton utilisée est tissée dans les Vosges, haut lieu traditionnel de l’industrie textile. L’impression est réalisée à Marseille, site historique d’« indiennage », et plus rarement en Italie.


La mécanisation progressive des techniques d'impression

Durant les dix premières années (1760-1770), l'impression à la planche de bois fut la seule technique utilisée, permettant des impressions polychromes. la toile provenait de France , de Suisse ou des Indes. Elle  était d'abord lavée dans l'eau de La Bièvre, puis battue au fléau pour la débarrasser de son apprêt ; plus tard des batteries mécaniques remplaceront ces manipulations. Une fois séchée elle passait à la calandre pour en aplanir le grain. Au préalable, les motifs avaient été gravés en relief sur les planches de bois. Ce n'étaient pas les couleurs elles-mêmes que l'on imprimait mais des mordants -sels de fer et d'alumine- qui, appliqués sur la toile, permettaient l'obtention des couleurs désirées.

Après l'impression, la toile était plongée dans un bain de bouse de vache afin d'éliminer l'excès d'épaississant, puis lavée. Les toiles passaient ensuite dans un bain de teinture - racine de garance - qui révélait les couleurs sur les parties de toile empreintes de mordants. Par garançage on obtient une gamme de couleurs du rouge foncé au rose tendre, du noir au lilas, violet, bistre. Le fond de la toile devenu rosâtre, celle-ci devait être exposée sur les prés pour blanchir. Le jaune et le bleu étaient imprimés directement sur la toile. Le vert était obtenu par superposition de bleu et de jaune jusqu'en 1808 date à laquelle Samuel Widmer, neveu d'Oberkampf, découvrit le " vert solide " bon teint en une seule application.

Après le travail de finition des pinceauteuses, certaines pièces recevaient un apprêt. Composé d'un mélange de cire et d'amidon, il était appliqué sur la toile qui passait ensuite à la calandre à chaud. Pour satiner ces pièces elles étaient lissées à la bille d'agate ou de cristal fixée à l'extrémité d'un bras articulé - le lissoir. A partir de 1770, l'impression à la planche de cuivre gravée en creux permit les impressions monochromes, ce fut le début des scènes à personnages qui ont rendu si célèbres les toiles de Jouy. En 1797, un brevet écossais de 1783 fut mis en application, l'impression au rouleau de cuivre. La machine fonctionnant en continu permettait la production de 5000 mètres par jour. C'était un gain de temps considérable par rapport à la planche de cuivre.

A Jouy, à partir de 1770, une nouvelle technique apparut : l'impression à la plaque de cuivre gravée au burin en taille douce, permettait d'obtenir en une seule application, de grands motifs au dessin très délicat, cela permit de créer des compositions animées de personnages, racontant de véritables histoires, tirées de faits divers, de romans, Opéras à la mode, ou légendes mythologiques et historiques. C'est ce qu'évoque pour chacun, le terme " Toile de Jouy " bien que la pauvreté de certains motifs commerciaux trop mièvres lui ait nui.
En 1783 Oberkampf, qui avait su s'entourer de collaborateurs remarquables, choisit un peintre très renommé J.B Huet comme chef de son atelier de dessins.
Cette même année Louis XVI, octroya à l'entreprise le titre de " Manufacture Royale ".

Cependant, il convient de dire, que Jouy n'était pas seul. De nombreuses manufactures s'étaient créées en France, certaines très importantes, à Nantes, Orange, Bordeaux, Bourges plus tard, Rouen et l'Alsace : L'appellation générale " Toile de Jouy " englobe leurs productions.

En 1797, le cylindre de cuivre gravé en taille douce, remplace la plaque. Il est toujours utilisé, il fallait six mois aux meilleurs graveurs, pour réaliser un rouleau.

La nouvelle machine baptisée familièrement " bastringue " par les ouvriers, fonctionnant en continu, pouvait imprimer jusqu'à 5 000 M. par jour. (La production pouvait atteindre 1 450 000 M. en 1805 dont 890 000 M. au rouleau).

La manufacture, à son apogée en 1806, était la plus importante d'Europe.

La visite de Napoléon et la décoration de la légion d'honneur, couronnèrent la carrière d'Oberkampf, qui mourut en 1815, en même temps que l'Empire.Son fils Emile lui succéda jusqu'en 1822, date à laquelle la manufacture fut achetée par Juste Barbet, qui devint Barbet, qui devint Barbet de Jouy.

Devant la concurrence grandissante, la manufacture ferma en 1843. La finesse des détails et le relief obtenus par la gravure en taille douce, était inégalable. Certaines réalisations exigeaient six mois de travail.

Malheureusement, la plupart de ces cylindres de cuivre ont disparu au fil des ans, et des guerres.
Aujourd'hui, on a pu conserver ou retrouver 14 rouleaux centenaires, et les faire tourner sur une presse rotative, qui devait être détruite.
Une histoire d'indiennes du XVIII° siècle

Christophe-Philippe Oberkampf crée en 1759 la Manufacture de Jouy, un atelier d’impression d’« indiennes ». Il choisit de s’implanter à Jouy-en-Josas pour bénéficier de l’eau de la Bièvre, nécessaire au processus de fabrication, et de la proximité immédiate du château de Versailles et de sa cour. Rapportées d’Asie dès la fin du XVIe siècle, les « indiennes », ces cotonnades aux couleurs éclatantes, suscitent l’engouement de la noblesse et de la grande bourgeoisie.

Pour diriger son atelier de dessin et s’assurer le succès de ses collections, Oberkampf fera appel à des peintres célèbres, tels que Jean Pillement ou Jean-Baptiste Huet. Il emploiera les meilleurs produits, les ouvriers les plus qualifiés et sera très attentif aux progrès techniques de son temps. Il développera de nouvelles techniques d’impression, lui permettant d’augmenter chaque jour le nombre de toiles produites.

Moins onéreuse que la soie, le lin, ou la futaine, le charme exotique des toiles de coton peintes de la manufacture de Jouy rencontrent très vite un grand succès dans toutes les cours d’Europe et notamment celle de Versailles. Elles seront utilisées aussi bien en habillement qu’en ameublement, pour réchauffer et décorer les murs des maisons.

Gage d’excellence, la manufacture sera élevée au rang de « manufacture royale » par Louis XVI en 1783.

A la fin du XVIII° siècle, une nouvelle machine est mise au point, baptisée familièrement " bastringue " par les ouvriers ; fonctionnant en continu,  elle pouvait imprimer jusqu'à 5 000 M par jour. La production atteint    1.450.000 mètres en 1805 dont 890 000 mètres au rouleau. La manufacture, à son apogée en 1806, était la plus importante d'Europe.

La visite de Napoléon et la décoration de la légion d'honneur, couronnèrent la carrière d'Oberkampf, qui mourut en 1815, en même temps que l'Empire.Son fils Emile lui succéda jusqu'en 1822, date à laquelle la manufacture fut achetée par Juste Barbet, qui devint Barbet de Jouy.

Devant la concurrence grandissante, la manufacture ferma en 1843. La finesse des détails et le relief obtenus par la gravure en taille douce, était inégalable. Certaines réalisations exigeaient six mois de travail.

Malheureusement, la plupart de ces cylindres de cuivre ont disparu au fil des ans, et des guerres.
Aujourd'hui, on a pu conserver ou retrouver 14 rouleaux centenaires, et les faire tourner sur une presse rotative qui devait être détruite.

Créée et déposée dans les années 50, la marque « Toile de Jouy » perpétue en exclusivité le bon goût à la française et le savoir-faire lié à la fabrication de la véritable Toile de Jouy d’Oberkampf.

Fruit de la rencontre de trois passionnés de décoration, « Toiles de Jouy » s’attache à faire revivre les célèbres toiles, en association avec le Musée de la Toile de Jouy.

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